Pages

jeudi 3 janvier 2013

-À propos du travail... (Philo-débat)


Accomplir quelque chose, s’accomplir soi-même.
Être fier, être puissant: rendre les choses possibles.
Réparer les amitiés brisées, mais aussi s’aimer assez pour briser le lien des amitiés toxiques.
Travailler pour vivre et non pas, vivre pour travailler.
Justement. Je me demande...
En disant que rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, Lavoisier faisait-il aussi allusion au fait que le travail transforme la sueur et la santé en denrées, en eau, en un toit périssable?
Le travail… Qui transforme parfois la jeunesse en fatigue, l’enthousiasme en regrets amers.
Il est de ces contrats que le diable garde bien cachés sous sa redingote. Si on ne prend pas le temps de bien lire les petits caractères, l’illusion d’une bonne affaire devient vite un calvaire.
Il peut aussi transcender l’amour et la beauté.
L’amour du geste bien fait, du coup de pinceau ou de l’effleurement sur la toile tel un souffle chaud sur  le galbe d’un sein. 
Le coup de ciseau, ou la caresse exquise qui polira le marbre rugueux jusqu’à le rendre tendre comme le regard d’une muse en amour.
Cultiver la patience, mais fuir la complaisance.
Rome ne s’est pas bâti en un jour.
Ni être papa de deux filles merveilleuses...
Pour qui le plus grand salaire sera un jour de déguster un bol de café au lait avec ses filles et qui sait? 
Peut-être même ses petits enfants...


Cheminer, grandir, se construire et se reconstruire...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire