C’est la montagne qui ne
viendra pas à vous.
C’est la rançon de
l’effort.
Un plongeon qu’il faut
faire dans des eaux troubles, loin du confort.
C’est le début d’un long
siège. D’un matin brumeux que le soleil ne parvient pas à réchauffer.
L’ennemi en nous, s’infiltre et nous vide de notre énergie vitale.
L’ennemi en nous, s’infiltre et nous vide de notre énergie vitale.
La seule arme pour
combattre l’inertie, c’est l’action.
Elle semble bien lourde.
Dans son socle de pierre.
Elle semble bien lourde.
Dans son socle de pierre.
Dans sa gangue de
rouille.
Toute autre solution
s’approche dangereusement du déni; un allié de l’inertie dans ce combat
entre la lumière et l’obscurité.
Ses doigts glacés nous
gardent dans les profondeurs cachées, distordent la réalité, nous empêchent de
tenter une sortie pour briser l’isolement.
Elle fait briller de mille feux les raisons de ne pas agir. Elle les rend rutilantes, attirantes.
Elle fait briller de mille feux les raisons de ne pas agir. Elle les rend rutilantes, attirantes.
Des raisons pour
s’enfoncer.
Y céder, c’est risquer
l’amertume, le regret. C’est voir le firmament recouvert d’un voile
sombre.
Il faut briser le miroir
qu’elle nous tend. Celui qui nous renvoie l’image détestable de cette personne
que nous fuyons. Ce reflet qui fragmente notre estime et nous rend si fragiles
que seule la fuite semble devenir une option.
Il faut se concentrer sur l’essentiel.
Ce que nous voulons.
Il faut se concentrer sur l’essentiel.
Ce que nous voulons.
Y croire vraiment.
Foncer.
Défoncer.
Hurler sa joie de vivre dans ses gestes et sa passion.
Défoncer.
Hurler sa joie de vivre dans ses gestes et sa passion.
Se libérer enfin et
prendre notre envol : Se réaliser.
…
Et plus tard, avoir ça à raconter devant un bon café.
Comme un enfant fier de son coup, pour qui la vie est encore un immense terrain de jeu.
Oui. Raconter ses faits d'armes comme les bardes le faisaient, autrefois.
…
Et plus tard, avoir ça à raconter devant un bon café.
Comme un enfant fier de son coup, pour qui la vie est encore un immense terrain de jeu.
Oui. Raconter ses faits d'armes comme les bardes le faisaient, autrefois.
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